mercredi 21 janvier 2009

SAINT AMBROISE, sur le Ps 119


Saint Ambroise, OpusculesAlençon, Bibliothèque municipale, ms. 11, f. 1.manuscrit du XIIe siècle

Le nom d'Aurelius Ambrosius évoque en général aujourd'hui l'évêque qui a converti et baptisé Augustin. Mais si son importance en tant que théologien et pour l'Église a toujours été vue par rapport à Augustin, saint Ambroise de Milan n'en est pas moins essentiel pour l'histoire occidentale, qui le reconnaît à part entière : avec Augustin, Jérôme et le pape Grégoire le Grand, saint Ambroise de Milan est l'un des «quatre grands docteurs d'Occident ».


Je pense qu’on peut aussi appeler « Cieux » l’âme dans laquelle le Christ vient. Il frappe à la porte, et si tu ouvres il entre. Il n’entre pas seul, il entre avec le Père : « Moi et le Père, nous viendrons, et nous ferons en lui notre demeure », Jn 14,23. Le Verbe de Dieu éveille celui qui dort, appelle celui qui prend du loisir. Car Celui qui frappe à la porte veut entrer, toujours. Qu’il entre ou n’entre pas ne dépend que de nous. Ouvre la porte ! Dilate ton cœur : qu’il y voie des richesses de simplicité, des trésors de paix, la douceur de la grâce. Accours vers cette lumière du Soleil qui « illumine tout homme », Jn 1,9. Cette vraie lumière brille pour tous ; mais si quelqu’un ferme sa fenêtre, il se prive de la lumière. Tu exclus le Christ si tu fermes la porte de ton esprit. Le Christ a toujours pouvoir d’entrer, mais il ne veut pas faire irruption comme un importun, forcer les gens qui ne le désirent pas. Le Verbe veut toujours être cherché et souvent trouvé. Si la porte est fermée, il frappe ; si on le fait attendre, il part. Mais il revient sans tarder et frappe à nouveau.

Aucun commentaire: