mercredi 8 août 2012

Thérèse d'Avila, l'oraison 2/4

      
2. Tourner à l'aide d'une manivelle une noria garnie de godets

« Le jardinier, en faisant marcher une noria, puise une quantité d'eau plus grande et il se fatigue moins. La personne commence ici à se recueillir ; elle touche aux choses surnaturelles ; mais elle ne peut y parvenir par elle-même, malgré tous ses efforts. Je veux dire que l'eau est plus proche de nous, parce que la grâce se fait alors connaître à l'âme avec plus de clarté. Ceci est un recueillement des facultés pour jouir de ce contentement avec plus de saveur. Mais les facultés ne sont ni perdues, ni endormies. La volonté seule est occupée, sans savoir comment, à se rendre captive. Elle ne peut que donner son consentement, pour que Dieu l'emprisonne, assurée qu'elle est de devenir la captive de Celui qu'elle aime », Vie 14,2.

« Ô Jésus ! Ô mon Dieu ! Comme votre amour nous aide ici ! Il tient le nôtre tellement enchaîné qu'il ne lui laisse pas la liberté d'aimer autre chose que vous ».

« Cette oraison de quiétude est donc une petite étincelle de son véritable amour que le Seigneur commence à allumer dans l'âme. Il veut lui faire comprendre peu à peu ce que c'est que cet amour si plein de délices. Cette quiétude, ce recueillement et cette petite étincelle sont l'effet de l'Esprit de Dieu », Vie 15,4.

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