Mère Isabelle
de Clermont-Tonnerre,
fondatrice
des soeurs Orantes de l'Assomption,
en 1916,
dans le jardin,
de la communauté,
11 Rue Desbordes Valmore
75016 PARIS
Le 6 mars, nous fêtons
Le 6 mars, nous fêtons
les 163 ans de sa naissance
(6 mars 1849
à Glisolles dans l'Eure).
Quelques extraits de ses enseignements :
La prière n'est pas un exercice réglé : la prière est notre vie toute entière... Elle doit aboutir à ce qu'on appelle "le simple regard'. Alors l'âme vit avec Dieu, vit près de lui, et Dieu vit en elle ; c'est une prière, un recueillement interrompu...
Instruction au chapitre, 24 juillet 1920
Nous arrivons peu à peu dans l'oraison à ne faire en quelque sorte qu'un même esprit avec Dieu. C'est l'effet que l'oraison doit produire dans l'âme. Que notre âme n'ait pas d'autre aspiration que celle que Dieu lui donne. Nous devons toujours nous conformer à la pensée de Dieu dans l'oraison. L'oraison est comme une communion dans laquelle Notre-Seigneur nous assimile à Lui, pourvu que nous soyons dans les dispositions voulues. Il ne suffit pas de se présenter devant Dieu pour faire son oraison, il faut y aller avec le désir d'apprendre son devoir. C'est une étude de Jésus-Christ. Il faut voir comment faisait Jésus-Christ ; quels étaient ses sentiments, nous conduire selon Lui, conformer nos pensées, nos sentiments, nos paroles aux siennes. C'est sous l'influence du Saint-Esprit que cela doit se passer...
Il y a deux formes de présence de Dieu : la forme de l'amour envers Notre-Seigneur, forme de la tendresse, de l'union de l'Epoux avec l'épouse qui lui dit qu'elle veut partager sa vie, adorer ses mystères, les approfondir de manière à ce que sa vie ressemble à la sienne afin de montrer à Notre-Seigneur qu'Il n'est pas venu en vain sur la terre. Cette présence de Dieu est toute naturelle à des religieuses qui pensent à Lui avec un grand amour. Il y a une autre forme de la présence de Dieu : c'est celle de la reconnaissance des droits de Dieu sur nous. Tous les droits de Dieu sont absolument méconnus dans le monde maintenant. Nous n'avons pas le droit de les méconnaître, nous devons être soigneuses des droits de Dieu. Dans le commencement, Saint Michel a défendu les droits de Dieu contre les anges rebelles. Nous devons être, sur la terre, les anges qui défendent les droits de Dieu au prix de nos efforts, de nos labeurs, de nos sacrifices, en accomplissant nos devoirs. Par le temps qui court on a très peu la dévotion du devoir : ce qu'on doit faire, ce qu'on doit éviter, les règles générales établies par Dieu. Nous avons à protester contre les révoltes de l'univers envers Dieu. Nous le ferons par la fidélité à nos devoirs. Nous avons des devoirs d'état ; toutes nos pratiques ne sont pas obligatoires sous peine de péché. Il y a un devoir d'état qui est la reconnaissance des droits de Dieu sur nous...
Instruction au chapitre, 25 septembre 1919.
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