jeudi 7 août 2008

La Parole de Dieu, source inépuisable

La Parole de Dieu est un arbre de vie

« Vous scrutez les Ecritures…; or ce sont elles qui me rendent témoignage », Jn 5,39.

“Qui donc est capable de comprendre toute la richesse d'une seule de tes paroles Seigneur ?
Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à la source.
Les perspectives de ta Parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l’étudient.

Le Seigneur a coloré sa Parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puissent contempler ce qu'il aime.
Dans sa Parole, il a caché tous les trésors pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite.

La Parole de Dieu est un arbre de vie, qui de tous côtés, te présente des fruits bénis ; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle, 1 Co 10,3 ; Ex, 17,1s.

Celui qui obtient en partage une de ces richesses ne doit pas croire qu'il y a seulement dans la Parole de Dieu ce qu'il y trouve. Il doit comprendre, au contraire, qu'il a été capable d'y découvrir une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par sa Parole, il ne doit pas croire que celle-ci est appauvrie : incapable de l'épuiser, qu'il rende grâce pour sa richesse.

Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce qui te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de ne pouvoir épuiser la source.
Que la source apaise ta soif, sans que ta soif épuise la source.
Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne regrette pas ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part: mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt à cause de ta faiblesse, tu le recevras une autre fois, si tu persévères.
N'aies donc pas la mauvaise pensée de vouloir prendre d'un seul trait ce qui ne peut être pris en une seule fois, et ne renonce pas par négligence à ce que tu es capable d'absorber peu à peu”.

Saint Ephrem, 4ème siècle

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