mercredi 11 novembre 2009

Patriarche ATHENAGORAS, 11 novembre


Le patriarche Athénagoras a joué un rôle déterminant dans l'évolution contemporaine de l'Église orthodoxe et du Mouvement œcuménique.Né dans l'Épire encore ottomane, il étudia à la faculté patriarcale de Halki puis devint secrétaire de l'évêque de Monastir, en Macédoine, pendant les guerres balkaniques et la Première Guerre mondiale. Il fit ainsi l'expérience de la diversité des hommes et des tragédies de l'histoire. Replié en Grèce en 1918, il fut désigné comme métropolite de Corfou et donna la mesure de ses qualités pastorales dans une des plus graves crises qu'ait connue la Grèce moderne en s'interposant entre la population de l'île et l'envahisseur italien, puis en assurant nourriture, logis, soins et travail aux réfugiés d'Asie Mineure.De 1931 à 1948, il fut archevêque de l'Église grecque d'Amérique : il la pacifia et l'organisa, établit de bonnes relations avec les présidents Roosevelt et Truman, acheva son apprentissage de l'universel. Élu patriarche de Constantinople, il se trouva bientôt dans la situation la plus précaire, la crise de Chypre exaspérant le nationalisme turc contre les Grecs orthodoxes d'Istanbul. Sa grandeur fut de transformer cette faiblesse historique en service désintéressé de l'unité chrétienne et de l'unité orthodoxe.[...], 1886-1972.



"La guerre la plus dure, c’est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer. J’ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais je suis désarmé. Je n’ai plus peur de rien, car l’amour chasse la peur.
Je lâche prise devant la volonté d’avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres. Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses.

J’accueille et le partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non, pas meilleurs, mais bons, j’accepte sans regrets. J’ai renoncé à comparer. Ce qui est bon, vrai, réel, reste pour moi le meilleur.


Ainsi je n’ai plus peur. Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur.

Si l’on se désarme, si l’on se dépossède, si l’on s’ouvre au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles, alors, Lui, efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible."


jpmc.neuf.fr/Citations/athenagoras.htm

Aucun commentaire: