mardi 5 avril 2011

La résurrection de Lazare, Saint Jean 11,1-45

5e dimanche de carême A Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 11, 1-45 Un homme était tombé malade. C’était Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe.


Dans ce moment de gloire, saint Jean semble insister sur les manifestations de la nature humaine du Christ : il aime Lazare, il pleure avec Marie, il frémit intérieurement. Il est troublé, il demande "Où l'avez-vous mis?" Lui qui connaît toute chose ! Cette "faiblesse" fait pendant à la toute puissance divine en ces deux aspects contradictoires et pourtant réconciliés dans le Christ, vont être l'un et l'autre poussés jusqu'à leur paroxysme dans la Passion et dans la Résurrection. L'église orthodoxe nous répond : toutes les actions du Christ sont "théandriques", c'est-à-dire, à la fois divines et humaines, c'est l'Homme-Dieu que nous voyons pleurer, c'est l'Homme-Dieu qui fera sortir Lazare de son tombeau. Le choeur des fidèles chante : "O Christ, par ta venue au tombeau de Lazare Tu as confirmé, pour nous, tes deux natures..." D'une part, en Jésus, l'homme peut céder à l'émotion et s'affliger de la perte d'un ami, d'autre part, Dieu en Jésus peut commander à la mort avec autorité : "Il cria d'une voix forte : Lazare sors ! Le mort sortit..." Dieu est vivant, catéchisme pour les familles, par une équipe de chrétiens

Dieu est vivant, catéchisme pour les familles par une équipe de chrétiens orthodoxes, les éditions du Cerf, 1979, 192.

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